Vol. 104 No. 1/2 (2010)
Research Papers

Les Hautes Valeurs de Conservation à la Société Forestière et Industrielle de la Doumé (SFID)

Jean Baptiste Ngodo Melingui
Université de Yaoundé I, Faculté des Sciences, Département de Biologie et Physiologie Végétales, BP 765 - Yaoundé
Zouberou Otouochiwouo
Université de Yaoundé I, Faculté des Sciences, Département de Biologie et Physiologie Végétales, BP 765 - Yaoundé
Zouberou Otouochiwouo
Université de Yaoundé I, Faculté des Sciences, Département de Biologie et Physiologie Végétales, BP 765 - Yaoundé

Published 2011-11-16

How to Cite

Ngodo Melingui, J. B., Otouochiwouo, Z., & Otouochiwouo, Z. (2011). Les Hautes Valeurs de Conservation à la Société Forestière et Industrielle de la Doumé (SFID). Journal of Agriculture and Environment for International Development (JAEID), 104(1/2), 61–85. https://doi.org/10.12895/jaeid.20101/2.21

Abstract

La Société Forestière et Industrielle de la Doumé (SFID) s’est engagée à faire de l’aménagement forestier durable dans ses UFA. L’engagement dans la certification par le FSC permet la vérification indépendante de l’aménagement forestier effectué par la SFID, en particulier le processus des Hautes Valeurs de Conservation (HVC) prôné par le Principe 9 dans le contexte actuel. L’étude se propose de vérifier les mécanismes de prise en compte des HVC dans la mise en oeuvre des plans d’aménagement des UFA 10038, 10054 et 10056 du massif forestier de Mbangz. La réalisation de cette étude a nécessité trois méthodes de collecte des données : informations à travers la revue documentaire, les entretiens et les observations de terrain. Cette triangulation a souvent été accompagnée du principe de précaution lorsque certains doutes étaient émis pour certaines valeurs par rapport à leur existence et/ou leur localisation. Les principaux résultats obtenus montrent une prise de conscience des responsables de la SFID à appliquer le Principe 9 du FSC dans la mise en oeuvre de l’aménagement forestier. Parmi ces atouts, on peut citer : i) La participation des populations locales et autres parties prenantes au processus d’identification des HVC ; ii) La création de certains Comités Paysans-Forêts (CPF) ; iii) La délimitation/matérialisation de certaines HVC identifiées ; iv) Une vue globale de l’ensemble du processus (identification - gestion-monitoring). Cependant, ces atouts vont se heurter à des problèmes d’application sur le terrain. Ainsi le monitoring par exemple va rester au stade de la conception tandis qu’un accent particulier devrait être mis sur l’identification de toutes les HVC (surtout les sociales), leur matérialisation effective et sur l’application des stratégies de gestion élaborées. L’étude propose quelques voies de recours en vue d’une maîtrise du processus des HVC au sein de la SFID et la satisfaction de toutes les parties prenantes.