Vol. 103 No. 3 (2009)
Research Papers

La photosynthèse du mil (<i>Pennisetum glaucum</i> (L.) R.Br.) en présence de contrainte hydrique et saline

Leila Radhouane
Laboratoire Biotechnologie et Physiologie végétale, Institut National de la Recherche Agronomique de Tunis (INRAT), Avenue Hédi Karray – Ariana, 2049

Published 2011-11-21

How to Cite

Radhouane, L. (2011). La photosynthèse du mil (<i>Pennisetum glaucum</i> (L.) R.Br.) en présence de contrainte hydrique et saline. Journal of Agriculture and Environment for International Development (JAEID), 103(3), 185–200. https://doi.org/10.12895/jaeid.20093.31

Abstract

La surexploitation et le gaspillage de nos ressources en eau, en particulier dans le domaine agricole, privent d’eau d’autres zones entraînant ainsi la baisse de la production agricole. L’amélioration de l’efficience de l’irrigation – soit l’augmentation de la production pour chaque mètre cube d’eau investi – est un objectif crucial pour l’avenir et doit donc devenir l’une des premières priorités. Que ce soit l’irrigation déficitaire ou l’usage d’eaux saumâtres, l’utilisation de ces eaux peut s’accompagner de transformations morphologiques, physiologiques et biochimiques dont l’intensité dépend de la plante. L’influence de contraintes hydriques et salines a été étudiée sur la photosynthèse de 3 écotypes locaux de mil soumis à 3 doses de sel et à 3 niveaux d’irrigation. Les résultats ont montré que l’efficience photosynthétique du mil est meilleure en présence d’un léger manque d’eau ou en présence d’une salinité modérée et que seule une sécheresse sévère ou un excès d’eau sont contraignants pour la photosynthèse de cette plante. Egalement, la photosynthèse a présenté une variabilité selon les écotypes utilisés.