Abstract
La surexploitation et le gaspillage de nos ressources en eau, en particulier dans le domaine agricole, privent d’eau d’autres zones entraînant ainsi la baisse de la production agricole.
L’amélioration de l’efficience de l’irrigation – soit l’augmentation de la production pour chaque mètre cube d’eau investi – est un objectif crucial pour l’avenir et doit donc devenir l’une des premières priorités. Que ce soit l’irrigation déficitaire ou l’usage d’eaux saumâtres, l’utilisation de ces eaux peut s’accompagner de transformations morphologiques, physiologiques et biochimiques dont l’intensité dépend de la plante.
L’influence de contraintes hydriques et salines a été étudiée sur la photosynthèse de 3 écotypes locaux de mil soumis à 3 doses de sel et à 3 niveaux d’irrigation.
Les résultats ont montré que l’efficience photosynthétique du mil est meilleure en présence d’un léger manque d’eau ou en présence d’une salinité modérée et que seule une sécheresse
sévère ou un excès d’eau sont contraignants pour la photosynthèse de cette plante.
Egalement, la photosynthèse a présenté une variabilité selon les écotypes utilisés.